dimanche 3 mai 2009

Ang Lee and Sébastien Tellier


On attend le nouvel Ang Lee à Cannes et on patiente avec le souvenir de ses expérimentations cinéma, largement travaillées par le montage. Vous savez, cette manière d'accorder, ou pas, deux plans.

Articule mon garçon, comme on dit à Hulk de se calmer. Articule les plans. Articule la BD, planche tes dessins, glisse les images les unes les autres quand le géant vert hésite entre le monde civil et le mode monstrueux. Ce se passe mal mais paradoxalement, ça glisse bien à l'image.

Comme Sébatien Tellier il y a des lustres, en route vers Brodway. Ici tout coule, tout s'enchaine ligne claire, trop bien. Pourtant on sent, faudrait pas grand chose pour exciter la barbe et basculer de l'autre côté.