mercredi 30 décembre 2009

Shakira and John Landis


Bambi est mort, mais Shakira fait sa louve latino.

Des années après Thriller filmé par John Landis, la bomba danse le meuble rustica dans sa grotte glossy et tourbillonne sans barre entre les jambes, juste enfermée dans la cage.

Sos et coming up pour le top single 2009.

Dan Black and Jonh Hilcoat


C'est 2009 dans la décroissance et la fin du monde. Viva frugalita et terminus des grands moyens. La route est courte, la chute plus si loin. Du coup, Dan Black chante dans la cours intérieure de l'Express qui se prend pour la Blogothèque. C'est la caméra au poing et l'amour du plan séquence, sans passer par la case stage de réalisation.

Finis les grands moyens, nous sommes sur la route finale avant un improbable retour de la couleur. Christian Lacroix dépose le bilan et Vigo Mortensen accompagne son fils dans un mouroir en plein air et Dan Black chante ses amours déçus dessous le bureau politique du journal.

C'était 2009, la suite tout de suite!

dimanche 13 décembre 2009

Meredith Stiehm and Alejandro Fernandez


La musique rembobine les histoires froides de Cold Case. La grande idée signée Meredith Stiehm, c'est l'introduction de la mélancolie dans les enquêtes criminelles. Quelque chose de triste, appelant le réchauffement par enquête spatio temporelle.

La jonction entre présent et passé surgit par l'éphémère, le fluide, l'invisible... la musique. Les mélodies d'époques transportent les âmes comme les mythes. Font revenir, en fondu enchainé, les morts pour une justice somme magnifiquement compréhensive.

Cold Case, mélopé ici par un jeune vieux chanteur mexicain, Alejandro Fernandez, en pleine mariachi résurrection.


dimanche 6 décembre 2009

Ladyhawke and Alain Resnais


Depuis Coeur, Alain Resnais s'en donne à l'ouvrage pour enchanter le cinéma. La preuve, ses filtres conceptuels travaillent moins la résistance au romanesque. Du coups, ça prend l'eau, le feu, la glace. Une pluie neigeuse couvre l'écran. C'est froid, mais beau et au final chaleureux. En tous cas, virginal pour apaiser les blessures sentimentales des héros.

Paris is burning quand Ladyhawke se promène dans une ville entre chiens, loups et paillettes. Cendrillon est blondie à mort, perdue sur le chemin d'un improbable prince charmant, peut-être échoué au fond d'un club capital.

Une pluie de n'importe quoi tente aussi une réparation. Mais c'est pas la joie. La poulette échoue sur des sirènes d'alarmes quand la musique stoppe. Restent les confettis par terre sur un Paris pas drôle.

C'est comme le twist final des Herbes Folles. On décolle, on décolle, mais l'avion mal barré pique du nez. Y'aura t'il de l'amour au matin?




lundi 30 novembre 2009

Kelly and the Kellygirls and Tony Scott and François Ozon and Roman Polanski and Luis Bunuel


La bande à Deneuve trouve son rythme de croisière à l'international. Aussi bien chez les Prédateurs de Tony Scott, notre Twilight lesbien et secret des années 80, ou bien chez Bunuel à fouet!

Et pourquoi, quand on demande à un touriste de passage avenue Montaigne - quel votre film français préféré? - invariablement la réponse 8 fois sur 10 tombe sur 8 Femmes?

Parce que La Deneuve, même mémère, trône toujours sur la haut des blondes rocambolesques. La preuve encore une fois avec son Bowie chiné aux puces canadiennes.

Du Kelly n°5 pour Noel. Du Kellygirls pour watcher les étoiles.







jeudi 26 novembre 2009

Natalia Lafourcad and Rodrigo Pla


Une rue en long ça craint. Surtout dans la Zona de Pla. Derrière une grille et un lotissement bourge, au milieu d'un quartier de Mexico, avec caméras pour surveiller, punir, tuer en auto loi démentielle.

Toujours là-bas, mais de face, à plat, c'est chantant et rose bonbon. Les jeunes filles s'amusent en barbies latino avec la star du moment, Lafourcad et son nom so frenchy.

Mexico, on peut tout voir, tout faire, mais aussi tout te faire.

mardi 17 novembre 2009

Hugh Coltman and Richard Brooks


Brick n'en peut plus de sa vie trop domestique, de ses émotions trop ambigües, de sa femme trop sur le dos quand ça le travaille de partout.

Car dans la maison, c'est carrément psycho. De quoi voir un zozo avec des cymbales dans le dos. Se demander comment s'appelle le jeune femme derrière. Se trouver avec un piano portatif collé aux doigts et à l'oeil.

C'est à croire qu'un Steve Wonder s'est planqué dans ce petit coeur trop bien torturé par les Beatles.

mercredi 11 novembre 2009

Foreigner and Karyn Kusama


A courir derrière le corps de Jennifer, la clique à Juno (Ivan Reitman) veut faire son Twilight distancié, ironique, rusé. Allo Ciné appelle ça comédie horrifique. C'est pas faux.

Pourtant, une séquence belle comme un coeur ouvre l'inconscient du film: une bonne vieille musique de Foreigner couvre les héros mal barrés. Du rock FM 80's, dont on redécouvre la patate guitare, le saxe tendu et le nappage synthétique. L'influence hardeuse est digérée dans le Phil Collins des familles, autant de casseroles aux fesses pour chier une musique cool, n'en déplaise les puristes.

Et ça marche. Le son poli tient la route, le halètement des claviers Roland hâche la rythmique badaboum, presque germanique. La séquence prend corps. C'est la tentative, à cet instant réussie, du pas tout à fait accompli Jennifer's body.

Trop malin, trop chiadé, trop feuilleté, trop contrôlé, trop meilleur ouvrier d'Hollywood pour faire vivre son truc. A ricaner le Cendrillon, on oublie l'urgence réapparue par miracle au milieu du film.

lundi 9 novembre 2009

Clint Eastwood and Chavela Vargas


Bien sûr, sortir la grande Chavela du vieux buffet des divas appelle forcément sa résurrection signée Almodovar. Le miracle Piensa en mi, surgit sur les écrans par la grâce du cinéaste espagnol, hante toujours nos mémoires musicales.

Mais son poncho rouge, ses allures de mecs accentuées par l'âge et sa voix grave sonnent d'abord Mexique, lonsome cow girl, comme un écho sentimental aux pérégrinations des hommes sans noms incarnés par Clint Eastwood dans ses meilleurs westerns.

Clint féminin, sentimental, rattrapé par le passé dans un présent jamais vraiment réglé se fait taiseux. Chavela, masculine, habillée comme un mec, rattrapée par le présent chante des histoires anciennes et ouvre sa bouche d'outre tombe.

L'une et l'autre dans les hautes plaines mexicaines, rouge sang.

dimanche 8 novembre 2009

Jacno and Bertrand Blier


A l'aube des années 80, la musique rose bonbon de Jacno charrie son électro low-fi dans le poste. Une ritournelle gamine et conceptuelle, infiniment classe, triste et amusée, loin d'un Jarre tout puissant.

Banana Split oblige, le garçon moderne cire sa mèche côté Beaugrenelle, Paris. Temple de l'architecture 70's, on y clique des photos chics, rétro futuristes, arty en somme. Visiblement, la dalle inspire avec ses tours aujourd'hui décaties.

Faut dire, c'est l'heure de la visite. Un appartement témoin, un zozo fort bien habillé sur le balcon, un journaliste ORTF égaré, bref, une jolie météo pour tourner les boutons, sortir les claviers pendant la pause midi et faire home studio bien avant AIR.

Même époque, même immobilier, même drôlerie en plus noir car filmée la nuit. Buffet froid discute le Godot illustré sur le parvis de la Défense. Une manière de reprendre le polar pour l'enfoncer dans un non sens presque parodique. Une voie jouissive, mais sans issue.

Goodbye Jacno...




mardi 3 novembre 2009

Kenny Ortega and New Order


This is it découpe les musiciens au travail. Michael Jackson bosse dur, fait un pas de côté, demande un peu plus de ci, un peu moins ça. Tatonner. Trouver le bon tempo. Préciser.

Un pas de côté, les répétitions c'est fait pour ça.

Ortega reprends les rushs d'un show avorté. Sans un plan dans les coulisses, juste choper les nuances d'un son en construction. Un Tous en Scène rêvé pour un vrai job offert aux spectateurs: faire le spectacle mental.

Même concentration, même découpage, même gueule pour New Order.

lundi 2 novembre 2009

MGMT and Apichatpong Weerasethakul


C'est primitif comme une poignée de jeunes gens dans une forêt Thaï. Tous travaillent depuis des jours à construire un improbable vaisseau spatial. Pour s'échapper vers la flamme aventure. Pour suivre l'énergie considérable de l'adolescence.

La manière passe par les rituels. Des invocations, quitte à faire revenir les fantômes des vies antérieures et par là, sentir un vent de tristesse devant tant de vies échappées.

C'est primitive, comme le dit Apichatpong Weerasethakhul dans ses corridors d'images. Comme MGMT brasse la contemplation dans un mixer fantastique pour tromper le sort.

Une pensée magique pour Claude Levi Strauss, en somme.

Blondie and Mark Sandrich


Début des années 80, Blondie poursuivait son mix dance, new wave et punk variétoches avec un rnb glacé, à point pour les clubs. Du rap sans Master Flash, mais grand par son chaud froid engouffré dans une cave filmée en plan séquence, procédé idéal pour les numéros à claquettes à la grande époque.

Fini le théâtre à Brodway, les fantômes plongent dans une cave du dessous avec un danseur du dessus, exact négatif chromatique de Fred Astaire. L'original portait beau le Top Hat comme une petite biquette blanche à l'aise dans son costume à pie noire. Ici, on fait hip et hop avec une fringue blanche devant un mur graffiti.

Un mélange des genres en échos à une autre vidéo, le This is Radio Clash, génialement riot et énervé, d'un groupe vraiment punk mais attiré par le dub et la soul.

Clash et Blondie alternent en boucle sur un même écran à la Fondation Cartier pour l'exposition "Né dans la rue". Une histoire du graffiti sans musicale comédie. Quoique...





vendredi 23 octobre 2009

Sufjan Stevens and Nicolas Hulot


Tout le monde à bras raccourcis sur le petit Nicolas. La belle âme catastrophiste agace par sa morale écolo. Après les sermons, l'heure de la révolte, même chez Télérama. C'est dire...

Quitter l'homélie pour la fabrique à Sufjan. Une musique à l'oeil posée sur un monde-rêve avec Houla Hoop dans les roues de la Brooklyn-Queens Expressway. Une autoroute enlevée aux discours trop cuits de l'ambiant bio. A des années lumières des Arthus-Hulot-Moore.

La belle voiture contre les gros sabots. Pourquoi pas Artavazd Pelechian mixé avec J.G. Ballard?


Fat Freddy's Drop and Alice Russell and Don Siegel


La terre peut bien tourner, le chameau des Fat Freddy's Drop prend la pose. Toujours le même mouvement et un monde derrière.

Comme Baby Face Nelson, gangster filmé par Don Siegel. L'escroc 30's niquait Dillenger et s'incrustait dans chaque plan. Et la ville en arrière plan. Calme, silencieuse, vidée par l'image pâle, surexposée, ensoleillée. Plane.

Et puis la même construction, ici au ralenti. Des séquences les unes après les autres, disparates avec le bandit chameau en repère unique.

C'est peut-être le soleil de la Californie, allé avec la Nouvelle-Zélande.


samedi 17 octobre 2009

Jacques Bral and Bernard Lavilliers


Le jour se lève et on n'y peut rien. On fait la gueule de bois en 1980, quand sort "Extérieur Nuit" signé Jacques Bral. Une rare déconvenue trentenaire, polarisée par des anciens jeteurs de pavés mal remis après 68.

Après la révolution... on se fait carrément chier.

Heureux les zozos à qui n'arrive rien, ricane Gérard Lanvin dans son presque premier rôle. Une adresse au public comme à son amour fictif... Christine Boisson en rêve d'Argentine dans un Paris à la nocturne lumière, froide et chaude.

De bars en bars, Pierre William Glenn photographie le road movie capital, toutes caméras dehors, avec milles pellicules sensibles pour saisir l'amour, l'amitié et le grand vide.

1986, le jour se lève à nouveau dans les caveaux jazz avec l'échevellé Bernard Lavilliers. En renfort, Johnny et Léo, clipés dans l'extérieur nuit comme pour mimer l'improbable polar idéal.

1987, le génial chef op gagne haut la main le statut de réalisateur maudit avec son Mad Max français au titre prémonitoire, "Terminus".

2009, enfin une copie neuve pour "Exterieur Nuit". Et c'est magnifique.

jeudi 15 octobre 2009

Mina, Nino and Pedro


Une série de prénoms dans les plus grands tubes signés Nino Ferrer. Mais avant Mirza, Gaston, Mao et Alexandre, le zozo qui voulait être noir écrivait des histoires d'amour pendant ses études d'archéologie. A l'époque, personne pour l'écouter dans la France gaullienne quand son slow bastonnait les hits en Europe. Surtout en Italie, version Mina.

Leçon retenue, Nino opta aussitôt pour le rire et faire passer son r'n'b classieux. Un autre malentendu généralisé. Car les merveilles soul étaient aussi mélancoliques.

Reste ce slow torrentiel qui flingua la botte 60's. Puis une piqure de rappel dans le beau Talon Aiguille réalisé par Pedro. 20 ans plus tard, une sauce tapas elle aussi inaudible sous les hourra movida.

Oui Pedro, pendant la movida, c'était pas seulement la movida.

On sait maintenant...

samedi 10 octobre 2009

Whitney Houston and Steven Soderbergh


Je te veux, te désire, te possède, te rêve en million dollars… baby. Comme Whitney Houston perd sa gouverne entre deux mondes et tente, dans la joie tragique, un retour au réel difficile. Comme Mark Whiteacre, héros perdu dans sa mythomanie, expérimente une dénonciation de la grande entreprise en perdant pied avec le monde.

Entre deux eaux, entre deux perceptions, tout niqué, la chanteuse et le héros de The Informant! s’altérent le regard en mêlant vie privée et héroïsme, flux du désir et flux d'argent.

La synthèse de ces questions invraisemblables se niche dans la perception. Attention, pas n'importe laquelle. Celle du Eyes Wide Shut signé par feu Kubrick.

Le fantasme, le nerf de la guerre.

Pendant ce temps, la star photoshopée sur peau danse au bord du gouffre une géniale machine à tube soul... sous une pluie de billets verts.

Richard Hawley and Peter Hedges


La loose magnifique trouve son genre cinéma avec la comédie romantique. Également sa bande son avec ses chanteurs à la banane, tout droit sortis des années 60. Roy Orbison pour la version originale ou aujourd'hui l'incompris Ron Sexsmith comme le génial Richard Hawley.

L'amour vrai est au bout de la rue, sur un trottoir, bientôt pour tout de suite, mais avant... la merdouille donc le gag. La comédie de la vie se niche dans l'attente fébrile, burlesque, ridicule vue de l'extérieur, mais tragique dedans. La comédie filme les corps quand une petite musique intérieure bouleverse.

Car juste avant la rencontre, la terre bascule dans le néant ou le meetic... éternel recommencement sur toile de l'instant T. Pile quand ravivent les utopies charmantes des princes et princesses, mais aussi quand la rue se rappelle à nous, concrète, transformant nos rêves de petits garçons petites filles en images dérisoires.

Richard Hawley fait pleurer la joie, le temps d'un coup de foudre à Rhode Island.

mardi 6 octobre 2009

Jacques Demy and Brigitte Bardot


D'abord, une pensée pour les seconds couteaux. Ici, deux danseurs à la solde de la noire bribri, tourbillonnant sans trop en faire autour de la star 60's pour un show télé sauce Carpentier (pas Carpenter).

Depuis la Star Ac, on sait. La danse tv appelle the concept. Ici, c'est le parapluie phallique, écrabouillé par les pieds, lancé hors champ pour virer la sexualité du cadre et laisser l'érotisme gentil faire quelques pas. Reste notre bribri magnifique, vierge sexy, prête à prendre les rennes des mâles gominés.

Surgit dans notre esprit une rencontre impossible. La star chez Demy pour un mélo aux Parapluies de Cherbourg. Blonde Deneuve contre blonde Bardot. Toujours une histoires de vierges érotiques, une glacée pour réchauffer nos cœurs, une bouillonnante pour nous glacer aujourd'hui.

Ladyhawke and Buster Keaton


Les historiens du cinéma tissent du lien entre les Zombies de Romero et les folies de Keaton. A chaque fois, ça démembre, accumule, surprend dans le hors champ et nous tombe dessus à bras raccourcis.

Pendant ce temps, Ladyhawke enfile les t-shirts pour une party synthétique comme Michael Jackson dansait le Thriller en scope. Une actualité du cauchemar burlesque.

La pop fait bang bang!

jeudi 1 octobre 2009

Depeche Mode and George Lucas


Ils sont tous là, les yeux rivés vers les astres, à attendre le passage en vitesse lumière pour faire le grand bond en avant. Un sursaut d'énergie dans la guerre des étoiles, avec faux départs et panne machine mais quand même, ça finit par délivrer la poussée. Les réacteurs à fond, transpercent l'espace et le temps, plient l'univers à leur guise et toujours devant.

Dans le vaisseau spatial, c'est la fête.

Soit l'exact mouvement inverse de la vidéo sombre, terrienne, totalement wrong de Depeche Mode. Machine arrière toute, pieds et poings liés dans une voiture folle, aspirée par la mort et la nuit définitive.

La conquête contre la défaite. Sauf à rejoindre l'éternel générique de George Lucas, absorbé lui aussi par l'arrière et remontant un temps déboussolé dans une narration à contre courant.

samedi 26 septembre 2009

Valérie Lemercier and Catherine Hardwicke


Bella Swann, 17 ans, proustienne, manque cruellement d'une bonne copine comme Valérie. Soit une chic fille, inspirée manouche, pour lui dire une fois pour toute: ma pauvre amie, laisse tomber ce type, tu t'es vue, tu ressembles à rien, t'es toute pâle, oublie le vite, oublie ce type... viens...?

C'est comme ça. Il faut choisir entre les frites sur table ou la pâleur gothique. Le snack à l'huile ou la forêt humide. Le ketchup rouge ou les crocs en sang. Frites ou vampire?

Lermercier chante la bonne copine dans l'arrière cuisine, comme un écho concret et trivial , un dernier contact avec la terre ferme. Avant la lévitation amoureuse, avant les grands dangers.

Bella tranche pour la fascination romantique. Un dernier coucou à Valou, les pieds sur terre, une guitare à la main.

Bye bye Bella!

lundi 21 septembre 2009

Sigur Ros and Xavier Dolan


C'est fou comme chez Sigur Ros les gamins ramassent. Mais attention, pas version manif avec drapeaux blancs pour l'immaculée atteinte mais avec une torsion sexuelle, à la Freud.

Ouep, les kids ne sont pas uniquement des anges, sauf à les ranger hors humanité.

Cet univers développé clip après clip par les zozos islandais devait rencontrer le journal intime de Xavier Dolan. Le drôlissime et bouleversant "J'ai tué ma mère" rameute Bataille, Truffaut et Sigur Ros pour échapper justement aux 400 coups par un humour piqué à Woody Allen.

Sigur Ros rameute la face révoltée et romantique du film. L'issue finale au bord d'un lac, dans le royaume, celui de l'enfance, colle à jamais aux baskets. Un truc lié à l'acceptation envers et contre tout.

Et c'est foutrement merveilleux comme un ralenti éternel.

vendredi 11 septembre 2009

Si Begg and Chris Marker


Cet automne, la cinémathèque française rend un bel hommage au cinéma photographié. En number one, la Jetée de Chris Marker, merveille intime et science fiction, image par image, avec couture à l'extérieur. Objet filmique majeur avec retour au roman photo et impression d'un rythme de lecture.

D'une certaine manière, c'est le beat, la pulsation, le tchic poum incarné visuellement, loin du fondu enchainé, encore plus éloigné du plan séquence. Des coups de hache pour créer un long mouvement et ouvrir les possibles fantastiques et bricolés.

Un truc parfait pour la musique de Si Begg, auteur du chef d'œuvre dance "Welcome to the discothèque", ici en campagne électro pour lâcher ses pastilles orange, verte, bleue et jaune, aux effets visiblement réjouissants. Peut-être même la lumière, dans les oreilles.

jeudi 10 septembre 2009

Yo! Majesty and Pier Paolo Pasolini


1968 et le démoniaque de Terence Stamp fait sombrer dans le péché une famille friquée en Italie. Il fait juste que se promener, regarder, niquer jusqu'au miracle. L'étrange garçon aux ravages rimbaldiens fout tout par terre brulée.

C'est en quelques sortes les frappeuses Shunda K et Jwl B, définitivement cool et énervées dans la Yo! Majesty, cette fois branchées latex et fétiches, itinérantes dans les rues black d'une Floride crunk.

Le grand cric nous croque funky et booty, tout droit bloqué sur le pouvoir du sexe dans la rue.

mercredi 9 septembre 2009

Bertrand Burgalat and les Larrieux Brothers


Les quatre saisons de Burgalat passent par toutes le couleurs. Un chasseur butte sa lapine, c'est hiver. Mais un coq danse avec sa renarde, c'est été. A chaque fois recommencés, les derniers jours du monde quelques secondes avant.

Comme le raconte les frère Larrieux, la jeunesse c'est quand on ne sait pas ce qui va arriver. Peut-être que le choses ne vont pas si mal que ça. Le monde est simplement entrain de rejeunir.

jeudi 3 septembre 2009

Peter Weir and Jack Penate


Rendez-vous en terre inconnue. Là bas, tout semble rituel, païen, exotique. Là-haut, tout semble faire sortir les corps de leurs gonds. Alors on file sur France 2 avec Fredo Lopez et sa fameuse émission éthno tralala cool, on reprend une louche de Peter Weir assoiffé de rimes exacerbées dans la sève adolescente des poètes disparus puis on marche les yeux bandés dans un camp manouche avec Jack Penate, singulièrement inspiré par des mains baladeuses.

Tout ça pour l'exotique rencontre vraie. Tout ça pour fuir les ennuyeux rappels aux pragmatismes du jour, comme si à nouveau à l'impossible nous étions tenus.

Après un pique nique à Hanging Rock, c'est forcément le retour du païen, du feu, de la fête floue. La nuit le jour et le jour la nuit au bout du monde, on ne se sait plus trop. Encore un effort et l'envie de plonger dans le cercle disparu surgira sans excuse, sans honte, sans ce sourire condescendant affiché à l'époque.

mercredi 2 septembre 2009

Yellow Magic Orchestra and Wes Craven


Tout commence par la sonnerie du téléphone, version synthétique. Comme des échos aux drings des films noirs. C'est la terreur dans la sonnette. L'appel d'outre tombe. Le coup de théâtre juste avant la bascule des vivants sous terre. Une mauvaise nouvelle au bout du sans fil.

Après l'avertissement, c'est le grand jeu, la glissade, l'horreur pour s'amuser, le voyage sidéral sous player électronique totalement trippesque. Les jeux vidéos 80's et l'espace temps du 2001 top tronique trinquent la même danse macabre. Comme aujourd'hui, on s'hypnose devant les effets windows media player avec sa sélection colorée et ses motifs alambiqués, tous en rythme sur la musique.

N'empêche, tout commence par la sonnerie du téléphone. Le signal pour lancer le pop corn explosé dans Scream, juste avant la danse de la mort pour rire.

lundi 3 août 2009

The Lotus Eaters and James Ivory


Un tube de l'été ne la joue pas forcément exotica. Les années 80 frimèrent sur les côtes anglaises avec des corps diaphanes sur la plage, la mine pâle, les yeux tombés par le bas, le brush en Cure et la révélation nostalgique d'un premier amour déjà mort.

A la même époque, le cinéma de James Ivory plombait les salles de cinéma même pas chauffées un 12 août. Entre académie et romantisme victorien, les garçons sensibles se coiffaient pop wave et lorgnaient vers le siècle précédent, pas drôle.

Une mort à Brighton, aujourd'hui transformé en Ibiza du nord. C'était juste avant la fiesta et les lambadas gay.

The first picture of you, the first love, the first et unique tube pour the Lotus Eaters à la tristesse rayonnante.

vendredi 31 juillet 2009

Herbert Ross and Phoenix


Showtime! Lonely! Showtime! So lonely! Phoenix infuse une pop ravageuse, mélancolique, invraissemblablement subtile. Lisztomania braconne sur les terres romantiques d'une Autriche au piano avec un Franck Listz en mal de forêts et lacs pour éponger ses chagrins.

Ca, c'est le terreau naturel pour la vidéo officielle, délicieusement back stage dans le chateau chantilly jaune, rock'n roll, hongrois peut-être.

Mais des zozos tirent la pop song vers son showtime triste, adolescent, comédie et musicale. Travailler la compilation des danses de salon dans les films musicaux 80's, comme un Highscool 3 aujourd'hui ou en 1984, le Footloose de Herbert Ross.

Les pas pustulent l'acnée dans une énergie débordante, beaucoup trop forte, sexuelle partout. Un truc dont on sent la possible disparition avec les années. L'épuisement l'âge venu.

Showtime pour être moins lonely. Surtout dans la cliperie. Surtout avant le prom ici génialement hors champ. Heureux chez son disquaire avec un vinyle à la main. Heureux comme le teenmovie, emporté sans raison et sous les regards médusés. Heureux et inquiet avant les premières fois, où l'on fait n'importe quoi.

mercredi 29 juillet 2009

Michael Curtiz and Gossip


Gossip a carrément senti le vent comme Tom Waits au milieu des années 80: puiser dans la musique pour mecs. C'est à dire un truc à la banane, revenu des 50's, carrément blues, sans froufrou, ultra ambigu.

A la racine, un son noirci par des zozos pâles. Elvis Presley en tête dans son King Creole suant le Pento. Michael Curtiz filme en grande forme la crevette au sommet érotique, cool et sans déodorant.

Couillu, ambigu, transgenre, transrythme même sans Hedi Slimane.



lundi 27 juillet 2009

Kelly Reichardt and James Yuill


Invisible dans sa chambre, invisible dans la rue, invisible au bureau, probabalement étrangère aux amours même sweet. Voilà l'étrange mystère de Wendy, accompagnée de son chien au milieu d'une bourgade US un peu plus effacée.

Personne ne semble la voir dans son travelling au bout du monde, en route pour l'Alaska, sauf un gaillard surveillant une superette parfaitement déserte.

Tout proche, en périphérie, derrière la voie ferrée, chantonne Jame Yuill et son cache œil posé sur les visages.

Tous invisibles et pourtant bien là.

dimanche 26 juillet 2009

Jay-Z and Michelangelo Antonioni


C'est Zabrisbriskie Point pour l'Auto-Tune.

Fin de partie pour les voix vocodées, dans les déchets les mimi souris, Jay-Z explose le son nabot comme le réalisateur italien filmait lentement la chute d'une maison hype et californienne pile en 1970.

Pourtant, c'était beau cet artifice vocal. Mais voilà, à en foutre partout, le surbotox c'est fini. A tel point, des listes circulent sur le net pour dénoncer les collabos Auto-Tunés.

Résultat, comme Home nous sermone sur la poubelle propre, Jay-Z revient à la batterie lourde, la guitare grasse et même la clarinette jazz. Mais pas de leçon dans ce virage 70's. Du lourd et un flow fragile.

C'est Kanye West qui produit.

samedi 25 juillet 2009

Etienne Daho and Alexandre Sokourov


C'était la vidéo pré numérique, quand ça voulait faire ciné sur Betacam. Alors les zozos pillaient dans le ciné standard pour faire genre, si possible noir.

Dans les années 80, Daho pochetté par Pierre et Gilles, rhabillé par Jean-Paul Gauthier ne veut plus quitter son lit dans son Big Sleep. Une ligne de basse sublime, des vocochoeurs Depeche Mode et un rien de Lou Reed entre les lignes.

Mais dans cette vidéo cinémaniaque, peu découpée, lente, on retrouve un presque rien de Soukourov, cinéaste à la texture numérique aussi bien dans le Japon bunker du Soleil ou chez Madame Bovary épuisée.

La grande arche pop, entre deux matières.

dimanche 19 juillet 2009

Frankie Valli and Randal Kleiser


C'est la prom habituelle. C'est la fête en fin d'année scolaire. C'est une autre époque.

Frankie Valli fait sa Bee Gees avec ses potes, tout droit sorti d'une mafia Scorsese, pas vraiment affranchie du blouson noir et des paillettes pour vieilles dames à Las Vegas.

Sauf si nous sommes à la foire de Boulzicourt pour la fête aux tartes à la rhubarbe? Ou la tournée âge tendre et têtes de bois sur les plages de la Côte d'Azur?

Ce serait se méprendre. Le boys band ritalisé livre ici un chef d'œuvre disco dont la turbine tourne rond comme rarement. Un bond entre la banane sixtees et les années 70, le son produit à merveille et l'orchestre en play back, John Travolta période pré Tarantino et le sosie de Polanski recyclé en show man improbable.

mardi 14 juillet 2009

Pony Pony Run Run and Danny Boyle


Vamos à la playa autour du monde pendant les vacances. Dormir, plonger, lover, scooter, glander comme une jeunesse dorée à l'autre bout du monde, si possible Thaï.

La promo easy sur internet enfile les maillots de bain et rejoue éternellement les débuts de La Plage de Danny Boyle. Un eden d'ennuis avant la chute monstrueuse dans les pays lointains, comme autant de souvenirs imprimés sur les photos de vacances.

Run run les pony, idéal début d'un film horrifique dans le Loft international. Ces quelques minutes Holliday et in suggèrent une prochaine plongée en enfer. Terrorisme? Tsunami? Serial killer? Fantômes chinois?

Quelque chose cloche dans la trop belle et paradisiaque lassitude.

samedi 11 juillet 2009

Douglas Sirk and Michael Jackson


Sur la pointe des pieds, une coulée de diam's emballe les percussions sorties direct du brasil groovy de Quincy Jones. Founky et bossa pour une tombe en incrustations étoilées.

La même chute chez Douglas Sirk, à jamais niqué par une vie diablement désespérée. Les jolies pierres pleuvent et s'accumulent sur le générique d'Imitation of Life. Une domestique black se fait enterrer sous le gospel de Mahalia Jackson et sa boss, star blanche comme un linge, pleure tous les rubis de la terre.

Les pieds au mur, reste la Soul, battement de nos coeurs.

mercredi 8 juillet 2009

Kraftwerk and Jean-Marc Chapoulie


TDF n'est pas seulement la Télédiffusion De France mais aussi le Tour de France, vu par le vidéaste Jean-Marc Chapoulie.

Le zozo pique les images de France 2, vire les plans directement consacrés à la course et garde uniquement les commentaires touristiques. Soit 50 minutes de boucles et reboucles en hélico tournoyant sur les villages fleuris. Soit, en fait, des images réellement fascinantes pour un tournicoti tirant trés vite vers le générique de Shining.

Un truc beau et inquiétant. Bien senti, à l'époque, par Kraftwerk.

La boucle, la base électro. Le Tour de France et son inquiétante étrangeté vu du ciel.

vendredi 26 juin 2009

Bette Midler and Franck Capra


Is that all there is? se demande Belle Midler bien des années après Peggy Lee ou PJ Harvey. Ce n'est donc que ça, le cirque comme l'amour, ce n'est donc que ça... alors dansons...

Pendant ce temps là, Georges réalise ce qui ce serait passé s'il n'avait pas été là. S'il n'avait pas fait tout ça. C'est simple, la petite ville Bedford Falls serait devenue un enfer. Avec ses petits rien, la vie est belle et il ne le savait pas.

Ce n'est donc que ça et c'est magnifique.

Alors dansons...

lundi 22 juin 2009

Pedro Almodovar and Philippe Sarde



Quelque chose de l'Espagne, emballée par Almodovar, traverse les musiques si frenchy de Philippe Sarde. Dans ses partitions pour cinéastes du cru, Sautet ou Téchiné, un truc file vers le sud, peut-être même l'Amérique Latine et l'Argentine. Le tango au centre, c'est à dire une longue histoire entre Paris et Buenos Aires.


Sans la jouer transatlantique, l'Espagnolette fera déjà notre affaire. Les compositions romanesques de Philippe Sarde puisent dans la tristesse chaude et humide de Manuel de Falla, ce vieil ami de Debussy et Ravel après son séjour à Paris, loin de Cadix. Encore une traversée sud /nord.


La chanson d'Hélène source une ultime étreinte vocale brisée, à la harpe post mortem, aux violons plaqués sur le sol, aux chants fragiles d'acteurs, en milles morceaux.


Vu de la tour Eiffel, la pointe Gibraltar mouille les yeux, réchauffe les coeurs.


dimanche 14 juin 2009

Tim Burton and Montgomery


Mélanger les couleurs et les tomates pour faire un cake aux colorants, six pieds sous terre et sur le plateau de Cuisine TV. C'est le programme Burtonien, complilé par Sweeney Todd, à cheval fantomatique sur une petite théorie du cinéma très personnelle selon l'ancien dessinateur.

Le conte, la viande et le chromatique.

Montgomery a au moins 6 bonnes raisons de tisser sa pop splendide autour du pot.

Ca tombe bien, les caméras étaient là.

samedi 13 juin 2009

Junior and Sam Raimi


Les geeks n'ont pas le monopole de la chemise bucheron. Ils portent aussi le costume trop large, les lunettes légères et la coupe capillaire aux compas.

Junior raconte ses histoires de gosses quand sa mère lui murmurait à l'oreille des "prends ton temps" ou "vis ta vie", poussés par les cuivres soul dont on se demandait, au début des années 80, si ils étaient vrais ou synthétiques.

Les années 2000 reprennent la question, cette fois entre une grand-mère et un petit fils pas vraiment emballé à l'idée d'enfiler sa combi Spiderman. Sam Raimi s'attarde lui aussi sur une mamie perdue parmi le flux des images dont à l'époque, on se demandait où se nichait le numérique et l'analogique.

Bientôt 2010 et la question geek s'amuse avec les années passées, recouverte aujourd'hui par la réponse numérique. Reste cette petite voix super touchante d'une mama en used to say, demandant à ses enfants de prendre leur temps et de vivre leurs vies.



dimanche 7 juin 2009

Sean Penn and Nicoletta


Patrick Eudeline a bien raison: Janis Jopelin, Billie Holliday et Nicoletta sont traversées par le même blues à la voix déchirée.

Un blues entendu dans The Indian Runner, premier film réalisé par Sean Penn. Summertime raisonne toujours dans son cinéma déployé dans les grands espaces, troué dedans.

Summertime prend une nouvelle vigueur dans nos contrées moins sauvages avec Nicoletta, magnifique et impeccable.


Brian De Palma and Esser


L'amour dans l'espace n'est pas toujours marrant malgré les galipettes sans attraction terrestre. Il implique, en cas de problèmes techniques, le lien rompu entre le monsieur en combi 2001 soudain largué dans l'espace et la dame, bien installée dans le vaisseau spatial, regardant l'écran de contrôle avec son amant dedans, soudain débiné dans l'infini espace.

Lentement, le garçon se retourne, enlève le casque et disparait dans le feu planétaire. Un lien rompu magistralement filmé par Mission to mars.

Et depuis tant d'années, raisonnent encore les derniers mots de l'astronaute, comme le murmure d'une ultime passion, prise par la seule anse qui reste, la suprême, celle qui ferme la porte à toutes les autres.

La voix vocoder d'Esser chante d'outre tombe et d'outre espace, comme Barbey d'Aurevilly cinglait les feux de l'amour déchiré dans ses romans vraiment 19ème siècle.

Un dernier amour, un dernier lien, des temps anciens, un grand voyage.

samedi 6 juin 2009

Germaine Dulac and The Whitest Boy Alive


Ca vient des origines du cinéma. C'est lié aux jeux d'optiques. Un truc forain, bricolo et scientifique. Et puis ça amusait beaucoup les surréalistes. L'histoire continue... Un peu comme la souriante Madame Beudet, round and round and round dans son beau miroir.

mardi 2 juin 2009

Leos Carax and U2


Le beautiful day sent encore le souffle des réacteurs. Une ouverture vidéo usée à l'os pour terminer sur une piste de décollage avec jumbo par dessus les oreilles. Soit la version heureuse du final aérodrome d'une autre merveille 80's: Mauvais Sang.

Leox Carax emportait son histoire d'amour malade sur une piste d'atterissage. Retour sur terre avec tentative d'atteindre le ciel à toutes jambes. L'amour en haut mais la mort en bas. Binoche court toujours et bat des bras en accéléré. Lavant coule de sang dans la décapotable nouvelle vague.

Beautiful film.

lundi 1 juin 2009

Prince and Fred Astaire


Happy Feet fut la merveille de Miller, période post mad Max Max, Sorcières d'Eastwick et les babe cochons. Une histoire à la jouvence de pieds, de désirs et de danses avec en retour la veille gloire expérimento soul Prince.

Comme quoi, y'a pas d'âge pour frétiller et se ressourcer. Surtout si la source semble toute proche malgré un errement ou deux.

L'exacte histoire de Tous en Scène (Minnelli). Fred Astaire sent le sapin et le raconte cash, le danse, le chante avec une bande de jeunes gens prêts à claquetter comme des grands. Seuls compte l'élan et une forme d'élégance malgré les artères. Tout est dans le geste. La musique de la mise en scène.

samedi 30 mai 2009

Carpenter and Noisettes


Diana Ross dans les starting, Grace Jones revenues aux petits oignons mais la bonne nouvelle déboule surtout par le retour de Miss Noisettes, tout droit sortie des fantômes rouges.

Pam Grier chez carpie bataillait bien coiffée dans les nuits martiennes. Parmi le rouge et noir et western, le cuir emballait la dernière merveille du cow boy presque Hollywoodien.

Groove et cuir, c'est ça.

mardi 26 mai 2009

J.J. Abrams and Francois Virot


C'est tourné dans l'avion mais revu après. L'aéro comme flash back à remonter le temps dans tous les sens pour piger comment c'était là-haut, avant le toucher terre.

Lost, saison 1 regrimpait la pente avec les rescapés du crash et les souvenirs là-haut. Vues de l'île mystérieuses, les images planantes reviennent avant la chute. L'ocasion d'assembler les fils. Rembobiner la montée et la descente.

Mais le kiff est de repartir encore plus loin. Imaginer les origines possibles. Les inventer. Comme l'envolée Star Treck aujourd'hui. Tout reprendre et commencer à sentir la musique inouïe et inaudible dans les premiers épisodes.

François Virot prend son caméscope et filme l'envolée pop.

Vivement l'été.