dimanche 6 décembre 2009

Ladyhawke and Alain Resnais


Depuis Coeur, Alain Resnais s'en donne à l'ouvrage pour enchanter le cinéma. La preuve, ses filtres conceptuels travaillent moins la résistance au romanesque. Du coups, ça prend l'eau, le feu, la glace. Une pluie neigeuse couvre l'écran. C'est froid, mais beau et au final chaleureux. En tous cas, virginal pour apaiser les blessures sentimentales des héros.

Paris is burning quand Ladyhawke se promène dans une ville entre chiens, loups et paillettes. Cendrillon est blondie à mort, perdue sur le chemin d'un improbable prince charmant, peut-être échoué au fond d'un club capital.

Une pluie de n'importe quoi tente aussi une réparation. Mais c'est pas la joie. La poulette échoue sur des sirènes d'alarmes quand la musique stoppe. Restent les confettis par terre sur un Paris pas drôle.

C'est comme le twist final des Herbes Folles. On décolle, on décolle, mais l'avion mal barré pique du nez. Y'aura t'il de l'amour au matin?




Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

mettez-y le commentaire