lundi 22 juin 2009

Pedro Almodovar and Philippe Sarde



Quelque chose de l'Espagne, emballée par Almodovar, traverse les musiques si frenchy de Philippe Sarde. Dans ses partitions pour cinéastes du cru, Sautet ou Téchiné, un truc file vers le sud, peut-être même l'Amérique Latine et l'Argentine. Le tango au centre, c'est à dire une longue histoire entre Paris et Buenos Aires.


Sans la jouer transatlantique, l'Espagnolette fera déjà notre affaire. Les compositions romanesques de Philippe Sarde puisent dans la tristesse chaude et humide de Manuel de Falla, ce vieil ami de Debussy et Ravel après son séjour à Paris, loin de Cadix. Encore une traversée sud /nord.


La chanson d'Hélène source une ultime étreinte vocale brisée, à la harpe post mortem, aux violons plaqués sur le sol, aux chants fragiles d'acteurs, en milles morceaux.


Vu de la tour Eiffel, la pointe Gibraltar mouille les yeux, réchauffe les coeurs.


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