lundi 9 novembre 2009

Clint Eastwood and Chavela Vargas


Bien sûr, sortir la grande Chavela du vieux buffet des divas appelle forcément sa résurrection signée Almodovar. Le miracle Piensa en mi, surgit sur les écrans par la grâce du cinéaste espagnol, hante toujours nos mémoires musicales.

Mais son poncho rouge, ses allures de mecs accentuées par l'âge et sa voix grave sonnent d'abord Mexique, lonsome cow girl, comme un écho sentimental aux pérégrinations des hommes sans noms incarnés par Clint Eastwood dans ses meilleurs westerns.

Clint féminin, sentimental, rattrapé par le passé dans un présent jamais vraiment réglé se fait taiseux. Chavela, masculine, habillée comme un mec, rattrapée par le présent chante des histoires anciennes et ouvre sa bouche d'outre tombe.

L'une et l'autre dans les hautes plaines mexicaines, rouge sang.

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