samedi 17 octobre 2009

Jacques Bral and Bernard Lavilliers


Le jour se lève et on n'y peut rien. On fait la gueule de bois en 1980, quand sort "Extérieur Nuit" signé Jacques Bral. Une rare déconvenue trentenaire, polarisée par des anciens jeteurs de pavés mal remis après 68.

Après la révolution... on se fait carrément chier.

Heureux les zozos à qui n'arrive rien, ricane Gérard Lanvin dans son presque premier rôle. Une adresse au public comme à son amour fictif... Christine Boisson en rêve d'Argentine dans un Paris à la nocturne lumière, froide et chaude.

De bars en bars, Pierre William Glenn photographie le road movie capital, toutes caméras dehors, avec milles pellicules sensibles pour saisir l'amour, l'amitié et le grand vide.

1986, le jour se lève à nouveau dans les caveaux jazz avec l'échevellé Bernard Lavilliers. En renfort, Johnny et Léo, clipés dans l'extérieur nuit comme pour mimer l'improbable polar idéal.

1987, le génial chef op gagne haut la main le statut de réalisateur maudit avec son Mad Max français au titre prémonitoire, "Terminus".

2009, enfin une copie neuve pour "Exterieur Nuit". Et c'est magnifique.

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